Les textes

LE JARDIN D’ENFANTS

MA TROTTINETTE

L’HOMME IDÉAL

RABOUGRI

MATRICIOUCHKA

LE RETOUR DES GAMBETTES

LE MERCREDI APRÈS-MIDI

FOU DE BASSAN

LES SONGES DU PIRATE

ESCARGOT PARANO

YUPPIE-HIPPIE

VODKA°

TOI ET MOI SOUS LE MEME TOIT

PRISONNIÈRE

LE RETOUR DES GAMBETTES

LET’S FIESTA

LE BARBARE LEGAL

APRES LA PREMIERE NUIT

SŒUR ANNE

NOS DESACCORDS

MON AMOUREUSE

SI TU VOULAIS T’ÉTENDRE

L’ETE MITIGE

LA LANGUE AU CHAT

LE SPECTRE DE LA ROSE

OU ES-TU ?

DEPUIS MA LOBOTOMIE

LA FEMME DE SA VIE

MANUELLA

LIZA & LINO

RAOUL

MAGIES LATENTES

C’EST BON QUE TU SOIS TOI

MOUSQUETAIRE

VEUX TU ME SUIVRE

LE VENT

TU M’AVAIS PROMIS UN BAISER

-ATHALARIC-

AMOUREUX EN CHOMAGE

AVOIR UN AMI

 

Le jardin d’enfants                          G      A       D

C’est un étrange périmètre

Peuplé d’humains de moins d’un mètre

Qui ont leurs lois et leurs coutumes

Et de jolis petits costumes

 

C’est un endroit peuplé de rêves

Aux allures de grand aquarium

C’est là que les émotions s’élèvent

Dans un gentil capharnaüm

 

On y rit

On y pleure

Y’a des drames et des bonheurs

On s’y essaie en jouant

Avant de les voir en grand

 

Les envies

Et les peurs

Ces graines donneront les fleurs

Qui vont éclore en poussant

Dans notre jardin d’enfant

 

De temps à autres ils sont bien sages

Certains cigales, d’autres fourmis

La vie est un grand  bricolage

Avant d’rejoidre le grand fourbi

 

Regardez cet étrange bestiaire

Cette nuée de petits loups

Qui après un passage au vestiaire

Se ménagent entre chèvres et choux

 

Ref

 Elia Nathan Emeric Elisenda

Roberto Abel Maya

Ylias Pauline hugo Matis Yelena

Morgane Yasmine et Syska

 

Trottinette       A7 D7 E7    A7 C D7

J’emprunte les trottoirs de la ville, peinard sur ma trottinette

Je parcours les rues de la ville, à fond sur ma trottinette

Pour moi la vie

C’est comme sur des roulettes

 

N’ai pas peur de moi, je pose le pied et je m’arrête

Toi fait gaffe à moi, je n’suis qu’un piéton à roulette

Je fais pas le poids

Et je n’ai pas d’exosquelette

 

Il y a trop d’autos, faudrait peut-être que l’on s’inquiète

Il y a trop d’autos, sur nos bien-êtres elles empiètent

Train, tram et métro

Combinés à la trottinette

 

Je garde la ligne, malgré la taille de mes assiettes

J’entretiens ma ligne, et le galbe de mes gambettes

Si je les montrais

Vous en resteriez stupéfaites

 

Locomotion archaïque

Au style épatant

Je garde une avance sur mon temps

J’apprécie les sourires

Que me font les passants

 

 

L’homme idéal

A

Prends garde avant que tu n’regrette

Il y a les méchants loups

Les sangsues, les paons, les verrats

Toi ne sois donc pas bête 

Choisi l’homme idéal

 

Il part un peu sauver le monde

Mais n’oublie pas les courses

Pour mitonner un bon p’tit plat

Oui le bon sens abonde  

Chez l’homme idéal

                   

Et son devoir  accompli

Il se glisse dans le lit

     Et làààaaaà

Il retire son armure

       Et sonne l’hallali

 

Quand la p’tit à son cour de danse

Il poursuit son grand œuvre

Pendant que tu mènes  ton combat

Oui la vie est plus dense

Avec l’homme idéal

 

Et pendant  que le biberon chauffe

Il t’épile les jambes

En sifflotant la Traviata

Evitons la surchauffe

De l’homme idéal

 

Et son devoir accompli

Il s’approche sans un bruit

  Et Làààaaà 

Il enfile un scaphandre

Et plonge dans les plis

 

 

 

Rabougri                                                 Dm    Gm    C    Dm               

Il n’est pas grand-chose que je sache

Mais écoute bien ce que je dis

Si de ton cœur tu te détache

Ton cœur va rester tout petit

 

Rabougri, rabougri

Tout petit, rabougri

 

Si tu gardes pour toi tes remarques

Tes colères, tes doutes, tes envies

Tu vivras tendu comme un arc

Et même grand, tu seras petit

 

Rabougri, rabougri

Tout petit, rabougri

 

Si tu regardes de haut les autres

Si tu crois que tu te suffis

Laisse-moi te dire que tu te vautres

Et que le dédain rend aussi

 

Rabougri, rabougri

Tout petit, rabougri

 

Si tu n’avoues jamais tes fautes

Si toujours tes faux-pas tu nies

De tes mensonges tu seras l’hôte

Et tes mensonges prendront ta vie

 

Te rendrons

Rabougri, rabougri

Tout petit, rabougri

 

 

 

Matriciouchka               02 Fill A                      Am G Am E   (C G Am)

                                                                                                      G  A  D

Du haut débit

De confessions

Que tu offres spontanément

Je les compile

Dans le grand Cloud de Tchernobyl

Tout ressurgira en son temps

(Puisque personne n’est innocent) dva tri chtiri

 

Ce que tu Like

Tu le dis à la Matrice

Ce dont tu rêves

Tu le dis à la Matrice B

Là où tu es

Tu penses qu’on te rend service

Ce que tu fais

Confié à l’opératrice

 

Par-dessus ton épaule

Elle se penche sur tes doigts

Grande Sœur voit tout ce que tu vois

Wi-Filature, elle suit le moindre de tes pas

Sais-tu ce que l’on sait de toi

Matriciouchka sais tout de toi

 

Du big Data

D’intimité

Partagé socialement

 

Matriciouchka

Veille sur ce qui lui est donné

Au nom du Googlevernement 

 

Tickets de caisse

Tu les donnes à la matrice

Selfie de fesses

Confiés à l’opératrice

Ce que t’effaces

Se retrouve dans la matrice

Tes mots de passe

Tu les donnes à la Matrice

 

 

 

 

 

Le retour des Gambettes                                             G   Am   Bm   D

Des mois privé d’émois des vues

De vous voir longues le long des rues

Mais où aviez-vous donc disparues ?

 

Avez-vous migrées vers le sud

Là où le soleil est moins prude

Ou vous cachiez-vous dans les Bermudes

 

Dès premiers soupçons de chaleur

Après les premières fleurs

Nuées de jambes nues comme un chœur

Invites au bonheur

 

Résonnez trompettes

Pour nous c’est la fête

Le retour des gambettes

 

Genoux, chevilles, cadeaux, délices

Quand les vêtements se font calice

Offertes à nos regards qui se glissent

Mais prenons gardes aux sombres âmes

Qui veulent que l’on cache tout des femmes

Qui font de la beauté tout un drame

 

Dès premiers soupçons de chaleur

Après les premières fleurs

Nuées de jambes nues comme un  Choeur

Invites au bonheur

 

Faut pas qu’on les embêtes

Qu’on leur prenne la la tête

Faut qu’ce soit la fête

Le retour des gambettes

 

Des mois privé d’émois des vues

De vous voir longues le long des rues

Mais où avez-vous donc disparues ?

Quand finiras le mauvais temps

On vous accueillera en chantant

Quelle joie de vous revoir au printemps

   Et toujours en été

 

Le mercredi après-midi

 

Le mercredi après-midi

On le passe à la garderie

On s’amuse avec les petits

On bricole et on colorie

 

Mais il arrive que l’on s’ennuie

Des doigts se perdent dans le nez

Il y a de plus en plus de bruit

On a envie de Karaté

 

Le mercredi après-midi

On le passe à la garderie

J’ai mon devoir de plasticine

Ça fait rire ce que tu dessine

 

Mais il arrive que l’on s’ennuie

Ça donne des envies de bêtises

On doit redevenir gentils

Sinon madame pique sa crise

 

Break

Le mercredi après-midi

Même si on l’appelle garderie

Quelques éléments réunis

En font un temps qu’on apprécie

Qu’on veuille du répit, d’la folie

Sans que l’un l’autre on ne s’ennuie

Faut qu’on soit libr’ de nos envies

Adulte empathique en vigie

Si c’est dans un lieu tout pourri

Qu’on’ sorte pas ou sous la pluie

Qu’devant un écran on m’oublie

J’te mets Zéro en garderie

 

 

 

Fou de Bassan

 

Une île

Au milieu de l’océan

Une île

Désertée par les Bassans

Une île

Au milieu de l’océan

Subtils

Les humains se font un plan

 

Une île

Pour repeupler le céans

Une île

Pour ce lieu dans le néant

Volubiles

Construisons-le ravissant

Une île

Ramenons-y le Bassan

 

Une île

Il l’aperçoit en passant

Une île

Peuplée de fou de Bassans

Idylle

Il s’éprend éperdument

 

Mi Sol LA Si

Mi Mim La Maj7 Lam7

Mi Mim7 Ré Mib m Ré

 

Une île

Il s’éprend éperdument

Immobile

Elle à peu de répondant

Ton idylle

En béton dure cinq ans

Une île

Ou tu meurs fou de Bassan

 

Les Songes du Pirate                           D Bm

J’aimerais entendre encore

Le chant des Sirènes

M’en revenir au port

A dos de Baleine

Caresser du regard

La dame de la Lune

Saluer le renard

Qui vit dans les dunes

 

Retrouver l’époque fière, où je buvais la bière

En chantant de concert avec quelques Géants

Ou celle des mystères, ou avec mes compères

Nous chassions le grand Ver dans les marais puants

 

Fouler du pied la plage

De l’île au trésor

Revisiter les pages

De mon livre d’or

Caresser la crinière

Du monstre marin

Revenir à hier

En frappant des mains

 

–          ESCARGOT PARANO  -Fmin Bbmin Cmin

Je me sens menacé, observé, convoité

J’en ai froid dans le dos,

Chui glacé jusqu’à l’os

Partout se trament

C’est là tout mon drame

de sombres complots

Contre tous les escargots

Ils veulent tous me bouffer, m’empaqueter, m’écraser

Pas de trêve ,pas de repos

Je n’fais peur qu’au gentil coquelicot

Voilà le programme

Vous imaginez mon drame

Certains êtres immondes

Seraient prêt à me faire fondre

J’ai beau me dépêcher, speeder comme un dératé

REF :Je veux fuir, fuir

Partir

Quitter la maison, ma jambe à mon cou

M’envoler comme un bourdon même si c’est une vie de fou

Je veux fuir

Je me sens menacé, observé, convoité

J’ai beau sortir quand il fait beau

Chui pas à l’abri d’un coup du sort salaud

Il suffit d’une traite

Et des êtres sans vergogne

Vous maltraitent dans des camps en bourgogne

REF :

Je me sens menacé, observé, convoité

Quand je sens les vibrations du sol

Je me dis qu’il faut qu’je décolle

Mes antennes expertes

Me disent que c’est une alerte

Et je me sens trahi même par les gouttes de pluie

Il veulent tous me bouffer, m’empaqueter, m’écraser

Voilà l’ombre ,elle dans mon dos

Pour moi la vie n’est pas un cadeau

Demain je vous jure

Je me fait la quille

Pour l’instant c’est plus sur je rentre dans ma coquille

REF :

Krak

YUPPIE-HIPPIE

LUI :

Je l’ai rencontrée dans un karaoké                                                                               C G C G F G F G

J’étais là par hasard avec des potes,tous bien lancés

Elle était bizarre

Accoudée au bar

Elle chantait un vieux machin

Vraiment pas ringard

ELLE :

Je l’avais repéré avant qu’il n’soit entré

Il dégageait de bonnes vibrations par bouffées

On devait s’ connaître

Dans une autr’ vie peut-être

Il m’a filé son numéro

Qu’j’ai décrypté aussitôt

REF :LUI :J’lui montrerais bien mon web

ELLE :J’lui ouvrirais bien mon premier Chakra

LUI :Y’a pas d’bug,bug,bug

Cette fille est pour moi

ELLE :Pas d’erreur mon cœur

Ce type c’est mon karma

LUI :

Je lui ai filé un coup de GSM

Attendu un message sur mon répondeur-fax-modem

Interrogé mon E-mail

Pour en avoir le net

Au cas ou j’ramènerais la belle

J’ai tout frotté comme une bête

ELLE :

J’ai préparé longuement son thème astral

Interrogé les Runes sur son côté spectral

Un bain de plantes pures

Des essences de cure

Et ressorti mon tarot

Pour être sûre qu’c’est pas un salaud

REF :

LUI :

Je l’ai emmenée dans un endroit branché

Fait très bonne impression ,je connaissais l’portier

Je lui offre un verre

Je sens qu’j’vais m’la faire

Elle me dit « Allons ailleurs ,

Trop de bruits ,trop de fumeurs »

ELLE :

Je l’ai emmenée dans un endroit secret

Sous les grands marronniers ,au milieu des bosquets

A la belle étoile

Ca vas être Spatial

Il s’est mis à éternuer

Rhume des foins carabiné

VODKA°

La vie est une turlute

Pour ceux qui comme moi

N’ont pas le goût d’la lutte

Et préfèrent la VodKa

REF :Quand ça va pas

VodKa !

Quand ça va bien

VodKa !

Et peu importe que la vie ne serve à rien

Quand ça va pas

VodKa !

Quand ça va bien

VodKa !

Qu’importe le vide sidéral quand on est pleins

Ne sois pas triste femme

Si j’aime la VodKa

J’termine ce que j’entame

Et puis je suis à toi

REF :

VAR :

Kdis Vodka potece

Ma milà utèce

Srdce mè bude brecet

Jaka to bude ràna

nebo se napije

Vim ze mè miluje

A sebou vesele

Budeme spivat do rana

S’il n’y en plus une goutte

S’il n’y à plus de VodKa

Je veux boire coûte que coûte

Alors envoies c’que t’as

REF :

G /D

var :Gmin Cmin A7 D

TOI ET MOI SOUS LE MÊME TOIT

Je certifie conforme ces quelques paroles en l’air

J’ai beau chercher les détails qui m’éloigneraient de toi

Même si je pense à la vie de nos petits grands-pères

Tu viens remplir un vide que je ne soupçonnais même pas

Ref. : Mes draps seront tes draps

Et ma baignoire ta baignoire

Faudra jouer des coudes pour s ‘isoler certains soirs

C’est l’amour qui nous fait glisser dans son entonnoir

C’est comme ça !

Tab padap padap

Veux-tu vivre avec moi ?

Dap pada bada

Toi et moi sous le même toit

Tap bada bada dap pada bada dap pada bada

dap pada bada da pada bada

Toi et moi sous le même toit

Je me tenais tranquille et j’étais plutôt peinard

Les ptits plats surgelés et les vins en promotion

Les cassettes vidéos ou les rencontres d’un soir

Et je me sentais plutôt fier de ma condition

Ref.

Il faudrait surtout dire que tu me rends heureux

Que l’on s’accorde au-delà de tous mes espoirs

Et si parfois tu rencontre mes côtés frileux

J’en ai bien d’autres qui te tiendront chaud certains soirs

Ref.

Prisonnière

Elle n’a pas pu faire la part des choses

Entre un avenir promis tout rose

Et ses envies de faire d’autres choses

Maintenant qu’le bonheur se repose

Qu’il lui parait toujours plus morose

Peu de rires ,peu de mots ,pas de roses

REF :Elle a beau dire et beau faire

Elle se sent prisonnière

Il a cessé de lui plaire

Elle se sent prisonnière

Elle voudrais lui dire

Qu’elle voudrais partir

A jamais

Où est le refuge qu’étaient ses bras

Où sont leurs jeux fous dans les draps

Maintenant que l’amour n’est plus là

Les années ont amené des querelles

Il s’est peu a peu détaché d’elle

Elle se demande même s’il est fidèle

REF :Elle a beau dire et beau faire

Elle se sent prisonnière

Et pourra-t-elle encore plaire

Elle se sent prisonnière

Elle voudrait partir

Elle voudrait s’enfuir

A jamais

L’ennui s’est installé dans son nid

Elle voulais un peu de folie

Son cœur est déjà si loin de lui

REF :

Amin G Amin G  F G Amin

ref :Dmin Amin Dmin Amin G Dmin

TERPSICHORE

Des années à t’aimer

Toi beauté ,toi défi

Depuis qu’je t’ai quittée

Tu le vois j’ai grossi

Tu me faisais suer

Exigeante folie

J’n’ai pas pu assurer

Peur qu’tu n’me vole ma vie

REF :Pourtant je t’aime encore

Terpsichore

Dans des lieux enfumés

Je te cherche ,imprécis

Je t’ai parfois trouvée

Ironique tu souris

Oui je t’aime encore

Terpsichore

Pourras tu pardonner

Mes flirts avec Thalie

Et qu’la muse épousée

Sois ta meilleure amie

Pourtant je t’aime encore

Terpsichore

LET’S FIESTA

LES FILLES UND GENTLEMAN WILKOME TO DA BALLROOM DANSOVANI

LET’S FIESTA

FA PSHIT DA SHPOUNS DA BOTTLE GLOUGLOU

LET’S FIESTA !

FA PSHIT DA SHPOUNS DA BOTTLE GLOUGLOU

LET’S FIESTA

LOOK LA BIMBO LOLO

LA LOLITA RIGOLO

LO CRYPTO MACHO

UND DA QUEER GRETA GARBO

FA PSHIT DA SHPOUNS …

CHOISE COMME TI VOULE

MOUQUERE OU PEPERE

LOVE JEANS QUI MOULE

UND DA SUPER SWEETER

FA PASS DA SHMIT DA COCO ITOU

LET’S FIESTA !

DURA LEX , SED LEX

DON’T FORGET DA DUREX

FA PSHIT DA SHPOUNS…

LECHAIM ,NA ZDRAVI

LES FILLES SI GENTILLES

LECHAIM ,NA ZDRAVI

LES GARCONS JOLIS

FA PASS DA SHMIT DA COCO ITOU

LET’S FIESTA !

DURA LEX ,SED LEX

DON’T FORGET DA DUREX

G C G C F G F G

LE BARBARE LEGAL

Ce serais bien commode                                                       G Emin D

Que je sois un jours sûr de moi                                            G E min D

Que je trouve le mode

D’emploi des gens ,des lois

Je grimperais les hiérarchies                                                Emin D G

Je serais bien soumis ,poli                                                   Emin G D

Et encore mieux pensant

Que tous les biens pensants

Mais dans ma p’tit tête

J’échafaud’rais d’immenses plans

Et c’est seulement en cachette

Que je s’rais mécréant

Je ferais d’la politique

Le pouvoir c’est fantastique

Je dirais ,ferme et tendre

Tout c’que vous voulez entendre

REF :Je grimpe ,Je grimpe      G D G D G

L’échelle sociale

Je monte ,je monte

Sur mon grand ch’val

C’est moi qui vais

Mener le bal

Je suis

Le barbare légal

Quand on sait s’y prendre

Ca n’a pas l’air si difficile que ça

De se faire comprendre

En disant n’importe quoi

Je dirais « Famille !Patrie ! »,

Que nos voisins sont nos ennemis

Que pour not’sécurité

Vas falloir les virer

Je s’rais votre guide

A la fois dieu,messie et roi

Je vous promet l’Atlantide

Si vous croyez en moi

Je ferais de grands travaux

Pour que le monde soit plus beau

J’éliminerais le chômage

Les trous dans le fromage

Ref :

Bouffi d’importance

J’attraperais la maladie

La démence immense

Qui fait les tragédies

Je traquerai les complots

Les races impures,les bleus ,les gros

J ferais des camps d’vacance

Pour soigner leur carences

Ivre du bruit des bottes

J’agrandirais mon territoire

Mourrez pour votre despote

Et je vous offre a boire

Au fond la vie et la mort

Un dieu peut en jouer sans remords

Et comme je suis dieu vivant

Je peux c’est épatant

Ref :

Et un jour peut-être

Je m’en irai paisiblement

Mais avant la planète

Explosera gaiement

Le nucléaire c’est magique

Et vive les voyages cosmique

Tous mes grands prédécesseurs

N’avaient pas ce bonheur

Ref :Je grimpe ,je grimpe

Vers l’idéal

Ternir les aurores boréales

Je n’connais pas le bien ,le mal

Je suis

Je suis le barbare spatial

APRES LA PREMIERE NUIT

Après le deuil d’une amour morte                                       G F G F

J’avais céder à l’ermitage

Le droit de faire ce qui m’importe                                       D F D G

D’être seul à tourner les pages

Je me disait que les intrigues

Et les partages du quotidien

Ne généraient que des fatigues

Des chevilles entravées de liens

Ref :J’avais presque oublié la peau                    G Em/G

Le don que peut être une caresse

Et qu’le plus charmant des tableaux           F Dm/F

Ce peut être une paire de fesses

On a foutu le feu au lit

Dans la pénombre tu souris

Et là après la première nuit

T’es jolie…

On se renfrogne, on ferme sa porte

On laisse moins traîner son regard

Des artifices font qu’on supporte

De s’endormir tout seul le soir

Les dépassent l’oubli de l’autre

Trop de travail ,trop de tout ça

De p’tits manies on d’vient l’apôtre

Et on se dit ça va ,ça va

Ref :

SŒUR ANNE

Voilà des heures que je besogne

Je n’ai plus la peau sur les os

Au fond de toi je cogne ,cogne

Et toi tu souris sans un mot

Voilà des heures qu’j’attends qu’ça t’vienne

J’voudrais qu’tu crie que j’puisse dormir

J’en ai assez ,tu n’est pas mienne

J’n’ai pas eu droit à un soupir

REF :Sœur Anne ,Sœur Anne

Ne sens-tu rien venir

La langue râpée ,Priape en sang

Y’a rien à faire pour qu’tu te pâme

J’deviens tout mou ,tu m’prends trop d’temps

Tout doucement s’éteint ma flamme

J’en ai assez d’ce va-et-vient

Je cherche en vain ta libido

J’espère que là tu gémiras enfin

Le bouton rose entre mes crocs

REF :Sœur Anne ,Sœur Anne

Ne sens-tu rien venir

NOS DESACCORDS

Quand les vérités de chacun                                                 Gmin Emin Cmin Emin

Se dépareillent

Le ménage se met en scène

Et la paix sommeille

Des coups de canif dans de la soie

Le verbe rebelle

Prise au sérieux et quant à soi

Intérim caractériel

Et voilà colère de rien

On se déchire

Amères les chimères on n’se souvient

Plus de s’qui est pire

On se joue du violon en gants d’boxe

C’est Mozart que l’humeur assassine

On se gave de sa propre intox

Sourds jusqu’à c’que ça s’termine

REF :Et on danse,et on danse                                               Emin C Cmin

Aux sons

De nos désaccords

(bis)

Je te déteste et tu me hais

Quelques heures de guerre

Chacun prétends que c’est exprès

Qu’on lui fait misère

Est-ce la lune ou trop d’alcool

Dans nos songes fiers

Qui fait qu’on s’y pique qu’on s’y colle

Aux cache-caches amers

REF : /+VAR :Si on n’ose pas se dire

Si on n’veux pas entendre

Chacun crois qu’l’autr’délire

Ou qu’il n’veux pas comprendre

Si le gris s’accumule

Qu’on vois pas qu’on s’bouscule

Qu’les p’tits maux se répètent

Faut qu’ça crève, faut qu’ça pète

Faut qu’ça crève, faut qu’ça pète

REF :

Dans le folklore des verres brisés

Le jour s’est levé

Il étais question de partir

De n’plus revenir

Mais l’un des deux à balancé

Un polochon

Et la bagarre c’est transformée

En rires de coton

Mon amoureuse

D

Ca m’est tombé sur l’coin d’la tête

G

Comme un débris d’navette spatiale

Em

Ché pas s’que j’ai j’me sens tout bête

A             D

J’ai dans la tête comme des étoiles

Toi t’est montée sur l’p’tit vélo

Qui trotte toujours dans mon crâne

J’veux être la selle de ce vélo

Pour ça je veux bien qu’on me damne

D                    Em/A/Em

REF : Je veux qu’tu sois mon amoureuse

A                 D/Eb/D

Moi qui suis ton amoureux

D                                Em/A/Em

J’ai c’qui faut pour t’rendre heureuse

A                                        D

T’as c’qui faut pour m’rendre heureux

Je voudrais être un prince charmant

Et t’emmener sur mon ch’val blanc

Ou alors être un gros dragon

Et te manger aux p’tits oignons

Y’en a qui veulent de d’v’nir ministre

D’autres se rêvent équilibriste

Mais moi d’aujourd’hui à demain

Je rêve seulement de voir tes seins

REF :

D Em

VAR :Mais si tu n’y crois pas

D

Qu’chui pas assez bien pour toi

Em

Au lieu d’être la muse d’un sale gamin

D

Tu sera la cause d’un gros chagrin

REF :

SI TU VOULAIS T’ÉTENDRE

Ca commence par un terrible regard

Une esquisse légère de tes promesses

Le nez s’ouvre grand frémissant d’espoir

De boire les parfums que tu professes

Quelque chose en moi se fait plus sourd

En jaugeant les courbes de tes pièces

Il va te falloir appeler au secours

Ou qu’un prêtre te reçoive en confesse

Ref : Si tu voulais t’étendre

Je saurai me faire tendre

J’irai chercher tous les soleils

Et mille et une autres merveilles

Qui dorment dans ton ventre

Qui sont là à attendre

Un foyer sous un pot de miel

De flashs rouges et ors en plein ciel

Je te ferai des dam dim dam dam dam dim dam dam dam

Quelque chose en moi s’est fait bien plus lourd

Ta voix est une précise caresse

Mon sang s’est mis à faire un détour

Tu voudrais connaître mes prouesses

Ref

Le corps humide de nos tendres déboires

Jouant de ton corps de déesse

Tu t’es levée dans la lueur du soir

Si tu te recouches, je me redresse

Ref

L’ETE MITIGE

D/A7

Voilà déjà l’été qui s’achève

C’était pas vraiment tropical

La pluie aura fait quelques trêves

C’est pas si mal

REF : C’est l’été mitigé

Températures variables

Loin des plages et du sable

Et malgré la montée de sève

Pas rencontré de femme fatale

Refroidi par une histoire qui s’achève

C’est pas plus mal

REF :

C# /Ab7

Remises à l’heure les pendules de mes rêves

Ravalements pour a’vnir moins bancal

De bonnes chaussures pour marche ou crève

C’est pas trop mal

REF :

LA LANGUE AU CHAT

Comme l’enfant découvrant la vie

Moi je chemine dans ton lit

Partout je touche

Avec ma bouche

Des orteils jusqu’au front

Fuyant le monde qui chahute

Je cours me cacher dans tes jupes

Comme je suis sage

Tu m’encourages

Et me donnes un bonbon

REF : Ton corps, ton âme sont un mystère

Et moi qui fait l’école buissonnière

Pour tout ce que je ne sais pas

Je donne ma langue au chat

Tes jambes sont les flèches d’une église

Et devant l’autel je m’enlise

Je prends l’hostie

Tu es mon messie

Tu es ma religion

Le chevalier se fait abeille

Et vient butiner les merveilles

Le magicien ose

La feuille de rose

La fleur et le bouton

REF :

Au risque de perdre la tête

En te faisant follement la fête

J’veux comme asile

Tes cuisses graciles

Et ton tendre giron

Je reconnais que nous les hommes

On vous connaît si mal en somme

Petit bout

A genoux

J’implore ton pardon

F Fsus4 C7

D G A

LE SPECTRE DE LA ROSE

Etre rentrée si tôt te peine

Ivre de toutes ces émotions

Tu prieras donc à perdre haleine

Les Dieux d’une drôle de dévotion

Je suis la spectre de la rose

Que tu portait hier au bal

Et c’est dans l’univers d’Eros

Qu’on cherchera le bien ,le mal

Je te gorgerai de caresses

Prodiguées par tes propres soins

Repue de ta propre tendresse

Tu dormiras jusqu’à demain

OU ES-TU ?

Je sens que l’hiver se prolonge

Seul le temps glisse sous mes doigts

De jolies plantes peuplent mes songes

Personne à qui donner ma foi

Où es-tu

Déjà que la vie se dérobe

Avant que l’on ne trouve sa voie

Combien faut-il toucher de robes

Avant de trouver celle qui va

Où es-tu

J’ai du travail j’ai des amis

Je sens que la vie me sourit

Mais que vais-je faire de çà sans toi,toi,toi

Où es-tu

Si tu es là dans les parages

A te dire « Tu seras ma joie »

Pour toi j’enjamberai les barrages

Fais moi un signe que je te vois

Où es- tu

Depuis ma lobotomie

J’me suis posé tant de questions                                              Emin Dmin

Sur mon passé

Sur mon av’nir

Sur c’que la terre allait dev’nir

J’avais tellement d’appréhensions

Pour c’qu’il faut faire

Pour c’qu’il  dire

En évitant de faire souffrir

J’avais tellement de compassions

Pour mes passions

Pour mes désirs

Pour tout c’qui pouvait m’faire frémir

J’avais tellement de compréhension

Pour mes semblables

Et leurs délires

Pour tout c’qui peut les faire rugir

Ref : Mais depuis ma lobotomie                 E A

Je mène une nouvelle vie

Je la passe dans mon lit

Et je suis ravi

Oui depuis ma lobotomie

Je ne pleure ni ne ris

J’entends plus rien de c’qu’on me dit

Je suis parti

Je trouvais ma vie tellement con

Mes expériences

Et mes plaisirs

Comme si tout ça pouvait suffire

J’avais envie de faire des bonds

Ou de m’asseoir

Dans un soupir

Pour ensuite me r’mettre a courir

Ref :

J’vous abandonne la réflexion

L’amour ,la gloire

Les déplaisirs

Et j’prends des vacances du délire

Car depuis mon opération

Sans m’énerver

Et sans rougir

J’attends patiemment de mourir

LA FEMME DE SA VIE

Pour l’ado dégourdi, les plus beaux seins du monde,

Sont passés sous ses yeux juste quelques instants

Pour que frémisse sa peau juste quelque secondes

Aurais donné ses mots et sa voix et son sang

Mais la distance anime les humeurs vagabondes

Et le temps abolit les serments engourdis

Ref :La femme de sa vie

S’est trompée de couloir

De sa foi joue l’impie

Elle s’en vient ,elle repart

Et les vents assassinent

Toutes les lueurs d’espoir

Quand ses voix intestines

Se chamaillent dans le noir

A l’adulte assoupi ,fatigué de la ronde

La voilà reparue deux descendances en plus

Elle se ressemble beaucoup est juste un peu plus ronde

Et malgré ses défiances ,il est quand même séduit

Mais les craintes parfois font des vagues d’une onde

La frileuse à nouveau c’est enfuie

Ref :

Et s’il avais couru après elle comme son ombre

Retrouvé tout les mots qu’a cause d’elle il a tus

Puisque le temps s’enfuit ,qu’au bout il y a la tombe

Qu’la vie joue des détours à qui d’l’amour se méfie

Mes les blessures se ferment et les femmes abondent

Alors il sèche ses larmes et s’en retourne en lui

Ref :

Abm Ebm

Dbm Abm Ebm

Manuella

Avant que la sève ne surgisse

A cause d’un catalogue 3 Suisses

Je le faisais déjà

J’allais rejoindre Manuella

La main dans le sac à bonbons

Sortir la chenille du cocon

Une double page qui traînait là

M’a fait rejoindre Manuella

Ref :

Manuella, Manuella

Tu es si bonne avec moi

Manuella, Manuella

Toi seule me connais comme çààà

Peu après la littérature

A repris en main ma luxure

Apollinaire prend mon bras

Allons rejoindre Manuella

Les films de pet’ c’est épatant

Les vidéos clubs pullulants

J’ai ma cassette sous le bras

Je vais rejoindre Manuella

Ref :

Ce soir je rentre encore brecouille

Je reste seul avec ma nouille

A moins d’un miracle ici bas

WWW. Manuella

LIZA & LINO

Un peu de rouge sur ses lèvres

Un peu de bleu ,outrage à ses yeux

Et le joli décolleté clair

Panoramique pour qu’on voit mieux

Passant des heures devant sa glace

Sculptant savamment son visage

Ravalant patiemment sa face

C’est samedi soir ,elle n’s’ra pas sage

L’élu aura-t-il une voiture

Ou fera-t-il teinter l’oseille

Pour faire naître la luxure

L’argent n’a pas son pareil

Pourvu qu’cet amant de passage

Possède un bel appartement

S’il lui faut subir l’ouvrage

Autant qu’ce soit dans des draps blancs

REF :Ce soir Liza(5x)va s’faire saut…

Et voilà Lino la terreur

Un p’tit macho sans envergure

Sa virilité de tombeur

Réside plutôt dans sa voiture

Avec ses Ray-Ban thailandaise

Sa cravate style supermarché

C’est samedi il est très à l’aise

Début du mois il vient d’toucher

Liza et Lino se regardent

Et voilà qu’la passion les brûle

« Un bon parti ,il faut qu’j’le garde »

Liza oubliera sa pillule

Lino attaque son baratin

Sa libido guidant la danse

Il partageront au matin

Une bléno et une descendance

REF :Ce soir Lino(5x)s’est fait bais…

Raoul

T’aurais pu faire une grosse bêtise                        Am G Am G

De celles qui ne se réparent pas

Un accident ou une traîtrise

Quelqu’un aurais perdu un bras

T’aurais foutu l’feu à l’école

Ou gaiement disséqué un chat

Je vois pas s’qui sur ton atoll

Les a poussés a te faire ça

B Em                                      B

REF :Raoul fait un coucou sur la zezette à sa p’tit sœur

B Em                  C#dim B

Pas cool ,v’là qu’les adultes ont décidés de lui faire peur

Emmené la nuit par la police

Dans une voiture ,menottes aux poings

Pour un petit coucou tout lisse

Dont rigoleraient tous tes copains

Tes parents qui prennent leurs valises

De peur qu’on n’leur enlève pas que toi

Un mois et demi que tu balise

A onze ans la tôle c’est extra

REF :Raoul fait un coucou sur la zezette à sa p’tit sœur

Pas cool ,v’là qu’les adultes ont décidés de lui faire peur

Mais qu’as tu fait à ta voisine

Lui aurais tu brûlé son chat

Mais qu’est ce qu’elle à dans sa bobine

Qu’elle appelle la police pour ça

Toi et ta  sœur qu’on interroge

Et comment … ?Et ou çà… ?

Par des flics ,des types en toges

Qu’est ce qui va vous rester de ça ?

REF :Raoul fait un coucou sur la zezette à sa p’tit soeur

Pas cool ,v’la qu’les adultes ont décidés de lui faire peur

Magies latentes

Y’a quelque chose qui tourne rond

Dans l’apparente incohérence

Les saisons succèdent aux saisons

Des choses viennent ,d’autres s’en vont

A quelque chose malheur est bon

Des mots qui rassurent nos souffrances

Il faut se poser les bonnes questions

Vers quoi nous mène ce qui offense

REF :Magies latentes

Dont nos vies dépendent

Magies latentes

Pour qu’elles entendent

Il ne faut pas prendre ,il faut apprendre

Que l’amour circule autour de toi

Et les moissons serons géantes

Donner c’est gagner un peu de soi

Accepter l’autre nous apparente

Il faut être aimable avec la vie

Si on ne veut pas qu’elle se venge

Toutes choses entre elle se relient

En prendre conscience fait que l’on change

Autrui ,soi et même la vie

REF :

Un jour on trouvera la raison

Vers où nous mènent nos préférences

Et ce chemin bordé de tessons

Nous livrera sa transparence

REF :

C’EST BON QUE TU SOIS TOI

Ab        Cm

Puisque nourritures ,chaleur ,amour

Ab Cm

Sont le sel de mes jours

Ab           Cm

J’ai de l’appétit pour ma p’tit vie

Ab                  Cm

Et celle des gens autour

C?          Ab

Mais où serais-je aujourd’hui

C?    Ab

Dans quelle banalité

C?          Ab

Quel ventre de baleine,quel pays

C?               Ab

Où serais-je si

Ab Cm Ab Cm

Je n’t’avais rencontrée

C? Eb

Ref :En tout cas

Ab Cm Ab Cm

C’est bon que tu sois toi

Je n’étais qu’un allumé

Un chien errant sans laisse

Tu as su m’apprivoiser

En devenant ma maîtresse

Mon aimée ,mon emmerdeuse

Tu me secoues comme un prunier

Sur ma vie paresseuse

Tu a fait pousser

Un arbre fruitier

Ref :En tout cas

C’est bon que tu sois toi

Parfois je me perd dans tes facettes

Patronne a trique ,muse amusée

Oui je sais l’enfer c’est les chaussettes

Je vais m’appliquer

Et si je n’suis pas bavard

Si t’as pas les sous-titres de tes espoirs

Regarde dans mes yeux

Je peux peut-être te renseigner

Tu n’a qu’a regarder

Ref :En tout cas

C’est bon que tu sois toi

Mousquetaire

Le monde est ta ville

Son état fébrile

Est un piège pour les serviles

Mais il n’a pas de poids

Il influe peu sur toi

Toi ta fièvre elle est docile

Tu regarde la mer

Ou les tours de verre

Tu dis ainsi soit-il

Boire une dernière bière

Une sorte de prière

La nuit te rend volatile

Tu visite les enfers

Sans perdre tes repères

Sans prendre de mauvais bacilles

Et puis c’que tu préfère

C’est la fille qu’tu repère

Qu’tu emmèneras dans ton île

REF :Hey !Mousquetaire

La foi en la vie

C’est difficile a taire

Y’a tant de rêves à aimer

En attendant les huissiers

Ton respect de leurs lois

Suis ton éthique a toi

Un maquis sain et subtil

Tu fais feu de tout bois

Sans te brûler les doigts

Sans brancher de mauvais fil

Ni assisté social

Ni gagneur sans morale

Tu écoute tout leurs babils

Toi tu rêve d’étoiles

Et tu mets les voiles

Dès qu’les mots semblent futiles

REF :

Tu déploies tes ailes

s haut c’est ton seul zèle

Tu laisse le sol aux reptiles

L’utopie au pouvoir

C’est peut-être pas trop tard

Tant pis pour la voie facile

REF :

Veux tu me suivre

Dans le château de l’égo

Ch’Commence a m’sentir à l’étroit

A deux je voudrais que l’on soit

Conçois ça comme de jours plus beaux

REF : Veux tu me suivre

Comme t’es déjà dans mes pensées

Veux tu me suivre

Ou bien marcher à mes côtés

J’ai écrasé mon mégot

J’veux respirer l’même air que toi

Le même air joué crescendo

Fera pour sur que l’on s’aimera

REF

J’ai dans le coeur un magot

Ma go je veux que tu sois

j’ai dans les yeux un trémolo

Quand j’te vois molo je peux pas

REF

Faut qu’on se méfie des ergots

L’épine des fleurs c’est meurtrier

Meurtre hier, renaissance à gogo

Go pour la science de pardonner

REF

LE VENT

Sur les lieux inconnus de ma naissance charnelle

Mon premier souffle mêlé au tien

Tu m’as choisi toi l’élément

De ma vie t’es fait gardien

Eternel

A tout l’univers tu me rappelle

Lorsque tu frôle mon visage

Nourris ma folie douce

Ou rends moi plus sage

Viens…je t’appelle

REF : J’irai rejoindre le vent

Déshabiller la lune de sa robe de brume

Offrir ses reflets à l’océan

Chanter dans les branches et crier dans les dunes

Toi qui chahute les papillons de mes printemps

Toi qui dévoile la jacinthe

Quand l’été se joint à nous

Dansons comme ivres d’absinthe

Je t’attends

Dans mes automnes tu tourbillonne en semant

Pour les floraisons nouvelles

Quand mon hiver viendra

Et la douce dame en blanc

Présente moi à elle en chantant

REF :+VAR :Gonfler les voiles des voyages

Ou faire craindre ma colère

Siffler aux étoiles

Leur beauté millénaire

Laurie Crochelet, Dominik Ryslink

TU M’AVAIS PROMIS UN BAISER

La première fois l’espièglerie m’a présenté ton visage

J’en suis resté tout étourdi ,j’aurais pu devenir ton page

J’avais une histoire sur le feu

Alors j’ai détourné les yeux

Ce jour là tu m’a promis un baiser

Je te l’rappelle, tu m’avais promis un baiser

La deuxième fois tu m’a r’connu,t’avais un p’tit noeud dans les ch’veux

Parler avec toi m’a bien plu mais faut qu’je sache ce que je veux

Toujours ravi d’croiser tes yeux ,

Toujours une histoire sur le feu

Tu m’avais promis un baiser

Je te l’rappelle ,tu m’avais promis un baiser

La silhouette que je matais au printemps d’un arrêt d’bus

C’était la tienne et sur l’trajet  on en a appris un peu plus

Mais d’mes histoires j’coupais les gazs

Et j’repoussais toutes les ocazes

Tu m’avais promis un baiser

Je te l’rappelle ,tu m’avais promis un baiser

J’ai penser a toi très souvent ,j’ai passé l’été un peu con

Au hasard d’une rue espérant sans ton numéro d’téléphon

J’rencontre des filles qui m’foutent pas l’feu

Et j’aime plus le jeu pour le jeu

Tu m’avais promis un baiser

Je te l’rappelle ,tu m’avais promis un baiser

Fallait qu’ce soit au coin d’ma rue que j’te retrouve à présent

Bonjour,bonjour comment vas-tu et un rendez-vous pas brillant

T’as p’t-être une histoire sur le feu

Tu veux p’t-être pas rentrer dans l’jeu

Tu m’avais promis un baiser

On se rappelle ,tu m’avais promis un baiser

-ATHALARIC-

Accéder au pouvoir enfant

Disposer de vie et de mort

Monter sur le trône à dix ans

C’est si grisant y’a plus d’remords

Exalté par les guerriers Goths

Qui ont piétinés toute morale

Y’a plus de pêchés, plus de fautes

Ton monde ludique est animal

Comme les ailes de mouches arrachées

Peuplant nos enfances cruelles

Dans ta conscience annihilée

Tes jeux avaient une autre échelle

Quand le pouvoir est si dispos

Le viol est un acte banal

Et tu t’est brûlé la peau

En tuant tant de filles sous ton pal

REF :Que vaut la vie Athalaric

Quand la mort coule de tes doigts

Le paradis est chimérique

Car tu sais qu’l’enfer c’est toi

A force de combler tous les vides

Par d’innommables bacchanales

T’as essoufflé ta vie morbide

Arrêté ta ronde infernale

Arrivé au seuil de l’ennui

Que pouvais tu faire de plus grand

Qu’abandonner toute cette folie

Et de t’éteindre à dix-huit ans

REF :

AMOUREUX EN CHOMAGE

A s’dire que les choses vont changer

Qu’on a que trop l’temps d’y penser

On r’prend un verre

On se lève tard

De toute façon y’a pas d’mouchards

A force de savoir que ça passe

Qu’on s’en sortira sans trop de casse

Le jour se lève

On s’éparpille

Quand même à l’aise dans ce grand lit

Ref :Amoureux en chômage

J’attends qu’se tourne la page

Que ma vie

Change de lune

Amoureux en chômage

Faut que j’ la tourne cette page

De ma vie

Assez de l’amertume

Quand le sourire est une grimace

Qui cache la moitié de la face

Les yeux plissés

Sur un soupir

Qui se persuade qu’il y a pire

On peut bien s’dire que c’est fini

Qu’il y a longtemps qu’elle est partie

Çà devient clair,

On voit le bout

On peut bien s’dire que l’on s’en fout

Ref :

Et puis un jour voilà qu’ça change

Soudain on croise les yeux d’un ange

C’est une chance

Faut qu’on bouge vite

Faut bâtir tant qu’le cœur palpite

C’est sûr cette fois ci c’est la bonne

Croque le bonheur comme une pomme

Jusqu’au trognon

Jusqu’au pépins

Ca peut finir on le sait bien

AVOIR UN AMI

Comme le petit René

Dans la cour de récré

Avec le grand Jack

Qui lui raconte une blague

PAF !

Une tape dans le dos

PAF !

Jack  est rigolo

PAF !

Une tape sur la tête

PAF !

Avoir un ami c’est vraiment chouette

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